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En visite à Figuig -suite et fin
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Le soir, c’était au tour du Ksar de Zenaga, loin de 5 km, du côté sud de Figuig, à un niveau bas par rapport à l’autre partie de l’oasis, que j’avais consacré ma visite. Ma descente de la falaise fut par la route qui coupe net la palmeraie à son milieu. Je continuais tout droit, sans passer à gauche voir le marché. Au branchement, je virais au tournant, pour ne pas aller vers les barrières de la frontière, pas très loin d’ici. La palmeraie à ma droite, je continuais à marcher. Il y avait du vent qui soufflait assez fort. Pas beaucoup de passants, seuls quelques cyclistes et motocyclistes allaient et venaient dans les parages, et de rares voitures. Lorsque j’étais à l’intérieur de ce Ksar où enfin j’ai pu voir des petits immeubles, je croyais que c’était un autre petit centre de l’oasis. Je trouvais ce Ksar plus vaste et, à ce que j’ai vu de mes propres yeux, il me semblait plus prospère que ceux de l’autre côté de Figuig. Pour revenir à mon point de départ, et faute de moyen de transport, je m’orientai et empruntai le chemin qui n’était pas forcément le plus court, puisque contournant la palmeraie. Je voulais éviter de me perdre si je traversais celle-ci. A ma sortie, je tombais sur le cimetière avec un autre marabout ; de loin je voyais la route allant vers les hauteurs de cette authentique oasis. Cette route, qui s’éloigne progressivement de la palmeraie, restée à gauche, me conduisit en zigzagant vers le côté où la falaise est accessible, sans efforts. Il me fallait marcher longtemps. Mais j’y suis quand-même arrivé. Ensuite, j’ai, par un raccourci, traversé des terrains accidentels, le long des champs. Devant moi, encore un autre marabout qui se dressa en bon témoin du passé spirituel de Figuig. A l’approche des constructions, je parvins enfin au Ksar El-Ouadaghir, au cachet typique ; je le traversai rapidement pour rejoindre le village. Avec cette marche de plus de 3 heures, j’ai parcouru le reste cette magnifique Oasis. C’était une bonne promenade. Pas du tout fatigante, je la sentais agréable et enrichissante.
Le matin de ce jour vendredi qui était ouvrable, après deux journées fériées et chômées, j’ai tranquillement pris mon petit-déjeuner. A ma sortie de l’hôtel, je n’ai pas hésité à gouter des dattes qui commençaient à murir ; je les trouvais très nourrissants. Ma première visite du matin, je l’ai faite à monsieur le Président du Conseil Municipal, un garçon aimable, qui m’a très bien reçu. Il a apprécié ce que j’entreprenais. Il m’indiqua Si Hlali El Arabi, l’un des notables de Figuig, un homme de culture à même de m’aider dans ma recherche ancestrale. Malheureusement, il se trouvait à Rabat. J’ai pris ses coordonnées pour le contacter.
Comme on m’indiquait que la Kobba de Sidi Ben Aïssa Laaraj est du côté de Ksar d’Azrou, je m’y suis dirigé tout de suite. La voie, qu’on me conseilla de prendre, était en béton armée ; un chemin pratique pour les montures, cyclistes, motocyclistes ou piétons. Cette chaussée, qui ressemble à celles qu’on voit sur les plages, traverse champs et jardins. Elle me conduisit jusqu’à une troisième descente vers ce qu’il me convenait d’appeler le bassin. A mon avis, et telle que je la découvris, l’oasis s’étend de sa hauteur à son inférieur si je puisse dire. De la, encore une fois, je vis en totalité la palmeraie d’en bas et les Ksour (au pluriel) y implantés. C’était un paysage magnifique. Tout ce que j’ai eu l’occasion de décrire saute aux yeux du simple visiteur étranger que j’étais; c’était donc au cours de mes marches à pieds qui me conduisirent partout que je faisais mes constatations, au fur et à mesure.
Une femme, qui escaladait péniblement la côte, vint à mon secours pour me montrer la direction du sanctuaire que je visais. Il me fallait alors quitter cette chaussée ; je passais d’un rocher à un autre sur un terrain en pente. Je faisais donc attention de ne pas perdre mon équilibre. Et, tout doucement, je remontais vers l’endroit où je voyais la Kouba, à ma droite. Au lieu dit : Oubbad, celle-ci se dresse au milieu de champs ; elle a une belle vue sur la vallée. L’endroit, bien choisi de la zone supérieure de l’oasis, est tout à l’honneur des descendants de cet ancêtre. Un petit cimetière devant le monument prouve que les lieux ne sont pas en abandon. Mais personne ne s’y trouvait à l’heure où j’y étais. L’inscription à l’entrée montre bien qu’il s’agit du tombeau du saint Sidi Ben Aissa Laaraj. A l’intérieur du mausolée, il n’y a vraiment pas trace d’autres tombes, mais des limites laissent supposer leur existence ; car, elles datent de plusieurs siècles. Malheureusement, et encore une fois, et c’est décevant, je ne parvins pas à avoir l’un des éléments d’information que je cherchais. En effet, je voulais m’assurer que l’une des tombe juxtaposant le tombeau était celle de l’un des fils de mon ancêtre Sidi Abdelkrim ben Sidi Haj Abdelhakem, neveu de ce saint.
Il ne faisait pas encore chaud. Ainsi, bredouille, je regagnai le village, en suivant le sentier le plus direct, à travers champs et prairies, bien clôturés d’ailleurs de murs en pissé ; tout au long de ce passage de communication, l’eau ruisselait à travers une canalisation si bien entretenue que je ne croyais pas à mes yeux. J’ai alors compris que cette eau, si indispensable pour la végétation, provenait certainement de sources qui jaillissaient quelque part, un peu plus haut ; mais avec l’étendue des constructions, je ne saisissais pas très bien comme cela pouvait-il être possible. Chemin faisant, je dépassais les travailleurs agricoles en besogne. A leur passage et à la rencontre d’autres gens, les salutations d’usage s’échangeaient nécessairement. J’ai eu l’explication comme quoi, effectivement, grâce à la nappe terrestre que l’eau était abondamment distribuée. J’ai ainsi terminé le tour complet mais rapide de l’oasis.
Ensuite, après un petit repos, j’ai filé à la mosquée pour la prière solennelle. C’était à celle de Sidi Abdeljabbar, au ksar El-Maïz, que je me rendis. Une opportunité pour moi de circuler à l’intérieur de ce Ksar qui me sembla avoir gardé son cachet d’antan ; je marchais à grands pas dans ses ruelles si étroites et parfois toutes couvertes. Il y avait bien des ruines et des maisons qui soufraient des alias du temps, mais à voir bonheur des occupants tout m’indiquait que pas besoin de béton pour déformer l’architecture. A la sortie de la mosquée, j’ai remarqué l’existence des locaux y attenant, formant une école y compris la bibliothèque ; mais à cause des vacances, tout cet ensemble culturel était fermé.
L’après-midi qui me restait de cet agréable séjour me permit de prendre le temps de côtoyer les gens du pays. Leur courtoisie fit que la discussion avec eux n’était pas sans intérêt. De leur langage, j’en déduisis que la bonne foi est de règle chez eux. Les gens d’ici ne me paraissaient pas mentir pour un oui ou pour un non. Ceci m’encouragea à poser mes questions sur le groupe ethnique de mon appartenance. Et, à travers beaucoup de réponse, j’ai dénoté que les ouled Sid Cheikh jouissent ici d’une considération importante. Et pourquoi pas, puisque ce lieu a vu défiler beaucoup de générations de ma tribu. Leurs apports importants ont bien contribué à élever l’oasis au rang historique et culturel qui est sien. Les descendants ont toujours pignon sur rue. La génération actuelle est nombreuse à vire dans l’oasis. Elle forme un groupe homogène ; il se caractérise par sa ‘’non- berbérisation’’, comme l’ont été d’autre groupe tels les Chorfa. Malheureusement, pour faire avancer mon enquête, personne ne m’avait été d’aucune utilité. Aucune réponse à mes différentes questions, et je n’ai pas trouvé chez eux aucun document, à part Al Yacouta. En effet, j’ai été voir l’Imam de la mosquée Sydnna Ali, un bouchikhi de la fraction de Sidi Aissa Laaraj. Il n’a pu me dire quels sont les 5 personnes enterrées tout près du tombeau de Sidi Ben Aissa Laaraj. Il ne m’en a cité que Sidi Boudaouia. A l’heure de la prière, au Magreb, j’ai été jusqu’à la mosquée de Sydna Aboubekr Essaddik, Qu’Allah l’agrée, mon ancêtre du début de l’Islam, pour ma salat en groupe. L’intérieur de cette maison d’Allah et sa propreté m’avaient fait chaud au cœur. C’était ainsi que je terminais la visite et cette important oasis. Et c’est ainsi que prit fin mon déplacement

C'était un trés long parcour, mais intéressant, voire important
Ramadan karim inchallah, Si Belmaamar, et bon courage.
NB, vous pouvez consulter un site pour construire votre arbre généalogique : [وحدهم المشرفون لديهم صلاحيات معاينة هذا الرابط]
n'oubliez pas de télécharger le logiciel correspondant, c'est magnifique..

Je connais ce site; attention c'est israélien .S'il faut conseiller un logiciel, il n'y a pas mieux que GenoPro avec lequel on peut construire l'Arbre Généalogique en arabe, le problème c'est que ce n'est pas gratuit
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Quant à mon arblre généalogique J'en ai déjà donné lien