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مُساهمة من طرف محمد بلمعمر الأحد 14 سبتمبر 2008 - 13:39

En route pour Figuig
Le matin c’était la même chose qu’auparavant. J’ai réglé ma facture, fait ma valise et à 10h j’étais bien installé dans l’autocar. Ce dernier allait parcourir 376 kh avant d’arriver à Figuig. Je me sentais en forme physiquement pour supporter ce voyage en plein désert. Dès la sortie de la ville, à travers les vitres de l’autocar, je voyais défiler devant moi la nature des lieux. Je savais que c’était un long trajet quoi que très joli à contempler, des panoramas beaux à voir. Tout au long de la route de vastes contrées désertiques s’étendaient à perte de vue. Un moment donné on a cru à la tempête de sable. Après la halte d’Ain Beni mathar, l’escale suivante fut à Tandrara. Bien que ce soit une route que j’avais déjà faite, mes découvertes furent énormes et longues à dénombrer. A Bouarfa, siège de la Province de Figuig, l’autocar vira complètement à gauche, vers l’Algérie.
Il était alors sorti de l’axe routier et se dirigeait vers son terminus. En effet Figuig est non seulement retiré mais c’est la fin de la route, limitée par la frontière qui est, comme on le sait, hermétique depuis des années déjà. Mon attention a été attirée par les chaines de monts en succession des deux côtés de la route qui avaient l’air de défendre des aléas de la nature, la zone qu’ils bordent et couvrent. Selon moi, ces monts sont des obstacles aux vents violents de toutes les saisons. L’autocar roulait sur une chaussée qui allonge de loin ou de près, selon les endroits, ces mystérieux monts. Des fois l’oued venait tenir compagnie à l’autocar. Le tracé de la route et le dessein de la rivière m’ont semblé parallèles. On dirait qu’ils se saluent mutuellement. Ce qui ne les empêche pas de se méfier et même de se battre en se croisant. J’ai constaté en effet que l’Oued n’hésitait pas à endommager la chaussée. L’existence de pâturages, tantôt tout près de la route, tantôt plus loin, preuve l’existence de vie, était pour moi un plus pour cet excellent décor. A vrai dire, le voyageur que j’étais ne s’ennuyait pas du tout. Mon imagination faisait que je ne ressentais pas le regret de faire ce déplacement, bien au contraire. Voila que au bout de ce désert, apparaît de loin une grande et riche palmeraie. C’était à coup sûr Figuig.
Déjà à l’entrée, je n’avais pas du tout l’impression que je me trouvais dans un centre urbain. Le visiteur ne remarque pas de constructions à étages. Rien ne me montrait que les gens que je voyais sont des citadins. Le long de la même route, devenue étroite et transformée en rue assez longue, est implanté à ses deux côtés, de boutiques et magasins d’un genre très traditionnel. Je n’ai pas vu de taxis ni petit ni grand et pas d’autobus non plus. Au premier arrêt, on m’aborda pour me proposer un bain de sable. Avant de terminer sa course, par une descente qui le conduisait certainement au bout de son trajet, l’autocar avait embarqué, en plus des personnes qui avaient fait le voyage avec moi, des gens qui l’attendaient et certainement pour regagner leur domicile. Un peu plus loin de l’endroit où j’ai remarqué au passage les bâtiments administratifs, je pensai que c’était le cœur de l’oasis ; l’autocar me déposa à l’entrée de mon hôtel ; il était 16 h 30.
A l’hôtel, la chambre était tout-à-fait ce qu’il me fallait. J’étais alors parti pour trois nuits. J’avais vite déballé mes affaires et sans me reposer, je ressortais pour la reconnaissance des lieux. Déjà de la terrasse de l’hôtel, situé sur une hauteur dominant la palmeraie d’en bas, je me rendis compte que Figuig est une oasis qui a un haut et un bas. Elle est dans un cirque montagneux du haut Atlas oriental. La puissante chaîne anticlinale de Grouz et El-Haïmer. De ce balcon, je vis que les monts se succèdent vers l’Algérie. A l’œil nu, les postes de frontière, pas très loin d’ailleurs, m’étaient visibles, implantés au col de Zénaga et entre les sommets des monts d’en face.
En sortant, je reprenais la route qu’avait empruntée mon autocar. Après une petite marche à pieds, je me trouvais dans ce qu’on appelle ici le village qui comprend le centre administratif et la rue commerçante. Le milieu est doté d’un jardin public qui était désert. Il y a bien un club mais personne n’y était. Une cabine téléphonique qui marchait bien me permit de passer mes coups de fil. J’ai d’abord cherché s’il y avait une librairie, et n’ai trouvé qu’une sorte de kiosque tenue par une femme. J’ai acheté quelques cartes postales en souvenir de ce séjour. C’était ainsi que cette journée, commencée à Oujda et finie à Figuig, fut terminée ; j’avais donc bien tenu le coup.
Au matin débuta la première journée des deux jours à passer tranquillement dans ce site du pays, tout, en jouissant de son climat très saint et du bon accueil des ses habitants. Ces derniers, qui m’ont semblé fiers de leur culture ancestrale, se singularisent par leur gentillesse et leur politesse. Doués d’un sens de l’hospitalité, ils m’en ont fait preuve à chacun de mes contacts avec eux. Même si leur vie ne me sembla pas facile puisqu’à part l’activité paysanne et un petit commence très limite aux échanges locaux, rien ne me paraissait animer économiquement l’oasis. Je n’ai pas remarqué l’existence des immigrés comme partout au Maroc. Il n’y avait ni leur voiture ni leurs signes distinctifs.
J’ai quitté mon hôtel pour me rendre à la Zaouïa, située très loin, à l’autre extrémité de Figuig, m’a-ton indiqué. J’ai traversé plusieurs faubourgs, appelés ici Ksou (forteresse) ; j’avais notamment bordé l’extérieur de l’enceinte du Ksar El-Maïz. A ma droite, des près et champs ou des ruines étaient des lots de mon spectacle, chemin faisant, jusqu’à la traversée d’un pont. A la montée, je voyais enfin le dôme de la Kouba. Suite à ma longue marche à pieds, j’avais enfin atteint, aux premières heures de la journée, ce lieu que j’ai trouvé simplement magique. Totalement isolée, La Zaouïa de Sidi Abdelkader Ben Mohamed dit Sid Cheikh, l’ancêtre de ma tribu, est sur une colline au milieu d’un terrain vague et caillouteux. A mon arrivée, le Moqadem, un ‘’mal-entendant’’, qui s’était étonné de ma venue à pied, vint à ma rencontre. Il me fit entrer à l’intérieur du sanctuaire. J’ai prié deux Rakaate, comme il se doit. A l’observer, le temple n’a rien à envier aux autres ; au milieu, il y a bien ce qui m’indiquait qu’un cercueil y était, bien conservé ; au plafond, la coupole me témoigna du respect de l’architecture et du décor de ce genre de monuments. Le Moqadem essaya de me donner bien des explications pour rectifier ce que j’avais imaginé; voici l’essentiel de ses dires: « « tout au début, Sidi Cheikh qu’Allah l’ait en sa miséricorde et nous comble de sa baraka, tenait ce lieu comme un endroit pour s’adonner à ses exercices de piété. C’était donc son ancienne Khaloua (lieu de retraite). Il l’avait nommé Assahlia, alors que son vrai nom est Ajdar. Avant c’était un cimetière, disparu maintenant. Lorsque Sidi Cheikh mourut en Algérie au 15 ° siècle, l’un de ses disciples, sur son testament, y fit un Tabarrouk, c’est-à-dire une tombe de souvenir pour la bénédiction. Ensuite, le Cheikh Sidi Bouamama y construisit, au début du siècle dernier, ce mausolée, devenu Mazar, lieu de pèlerinage. Seule une personne est enterrée ici. Il s’agit du défunt Sidi Tayeb Ben Cheikh. Depuis lors la Kouba, dédiée à Sidi Abdelkader Ben Mohamed, a toujours joué son rôle spirituel, grâce à l’association crée à cet effet. On a, de tout temps, tenté d’organiser le rassemblement des Oulad Sid Cheikh du Maroc. Mais les moyens nous ont toujours fait défaut.» »
A ma question de savoir s’il y a une documentation à consulter, il me répondit qu’à part El Yacouta, seules les recherches à Internet permettent de disposer d’une documentation assez riche en la matière.
En voulant le saluer pour le quitter, il tenait à ce que je restasse pour le déjeuner. Ce que j’ai décliné poliment. J’ai alors repris mon chemin, avec l’espoir que ce pèlerinage me soit intérieurement profitable. Combien fut ma surprise de tomber sur une rue allant du début des constructions jusqu’au village. Laquelle rue porte le nom de Sidi Abdelkader Ben Mohamed, donc Sidi Cheikh, l’ancêtre de ma tribu ; à la moitié de ce chemin, dans la même rue, il a une mosquée toute neuve, portant le nom d’Aboubekr Esseddiq, l’ancêtre de l’ancêtre. Ces deux découvertes m’ont donné l’impression que les Oulad Sid Cheikh sont bien considérés à Figuig. En tous les cas, ils font partie de l’histoire de cette oasis. J’avais, en marchant toujours, dépassé les deux Ksour El-Hammaam Foukani et Tahtani, non sans remarquer des marabouts partout; le visiteur ne peut s’empêcher de conclure que ces saints hommes, si nombreux à Figuig, avaient certainement laissé trace dans la mémoire collective. Soudainement, je me retrouvais au début de la rue commerçante.
Un peu plus bas que le Ksar Oulad Slimane, j’ai rencontre le trésorier de l’association ; c’est un des commerçants de cette voie ; son bon accueil me permit de me présenter à lui ; il voulut aussi m’inviter ; mais je lui ai fait comprendre le but de ma visite, à savoir le recueillement sur tous les lieux et endroits propres à Oulad Sid Cheikh. Ma consultation avait pour but d’avoir la confirmation comme quoi l’un des fils de mon ancêtre Sidi Abdelkrime ben Sidi Haj Abdelhakem est bien enterré à Figuig. Il ne m’a pas semblé en mesure de m’indiquer quoique ce soit, puisqu’il m’a renvoyé à l’Imam d’une Mosquée du ksar Laabidate, à côté. Avant de le quitter, je l’ai informé du message que j’avais, par hasard, reçu de la cité voisine Beni-Ounif. C’étais ainsi que j’ai terminé mon long détour du côté nord de Figuig
A suivre
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مُساهمة من طرف محمد بلمعمر الخميس 25 سبتمبر 2008 - 17:20

عن ذكر واحة فكيك، أضع السؤال التالي أرجو الإجابة عليه و المناقشة حوله لتعميم الفائدة علما انني كنت أجهل الحقيقة قبل زيارتي لهذه الواحة و السؤال هو :

ما سبب مغادرة سيدي الشيخ لواحة فيكيك؟
معلوم أن احد اصهار سيدي الشيخ و هو سيدي عبد الجبار من الشخصيات التاريخية للواحة.
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