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مُساهمة من طرف محمد بلمعمر الأحد 3 أغسطس 2008 - 17:29

Un saut dans la vallée de l’Ourika
Bien que pas tous chauds pour l’idée de faire un saut à Ourika, je fais en sorte pour qu’elle soit d’acceptée. Tout en prenant les dispositions qui s’imposent, et notamment la réservation de l’hôtel pour nous héberger la première nuit en pleine montagne, nous commençons notre voyage un peu tard dans la nuit, à partir de Sidi Rahal, en direction de Berrechid, avant d’emprunter la route de Marrakech. Nous remarquons que la circulation à cette heure est fluide, et nous roulons tranquillement jusqu’au moment où nous décidons de nous arrêter pour dîner. L’endroit où nous faisons halte, une sorte d’aire de repos à la marocaine, est animé même la nuit, puisque les autocars s’y arrêtent le temps de permettre aux voyageurs de se restaurer tout en récupérant, faire leurs besoins et surtout accomplir la prière à l issue de laquelle ils implorent Allah de les épargner du risque des accidents de la route ; oh, combien nombreux au Maroc ! Nous mangeons à notre faim, et nous reprenons la route, non sans oublier de régler la note.
A ce sujet, je décide de tenir le compte, en me basant sur l’adage qui dit : les bons comptes font les bons amis ; donc pour moi, il n y a rien d’autre à faire que la méthode fifty-fifty ; carnet et stylo à la main, je note toutes les dépenses communes ; qu’elle soit insignifiantes ou importantes. Les autres, même s’ils ne sont pas d’accord avec moi, se soumettent à cette règle. Chemin faisant, nous discutons de tout et de rien ; les bornes kilométriques semblent nous saluer à notre passage, en nous indiquant la distance restant à parcourir pour arriver à Marrakech que nous ceinturons, la minuit largement passée.
Ce n’est qu’à 2h30 du matin que nous arrivons à Aghbalou, où se trouve l’hôtel, situé en pleine vallée, au tout premier contrefort du Haut Atlas ; il s’agit de l’Amnougour ; un nom berbère qui signifie : on se rencontre. Le veilleur de nuit, réveillé de son sommeil, nous fait entrer par la porte de service, et nous laisse choisir les chambres qui nous conviennent. tout de suite après, chacun de nous n’a que l’envie de dormir ; c est ainsi que s’achève cette première étape de notre voyage.
Je me réveille le premier, et de bonne heure quand même ; je fais ma toilette y compris mes ablutions pour la première prière de la journée. Le ventre creux ne me permet pas d’attendre l’ouverture du café de l’hôtel, je me mets quelque chose sous la dent en puisant sur les provisions. Je profite du moment pour faire le tour des lieux, en en visitant tous les coins ; je remonte les escaliers jusqu’à l’entrée où il n’y a encore personne, passant par la terrasse d’où on peut admirer un beau paysage d’une verdure luxuriante. A première vue, l’endroit est sublime, et l’hôtel est édifié sur le versant de droite de la vallée de laquelle il semble perché. La fraîcheur matinale dégageant un vent très doux qui fait légèrement remuer les hautes feuilles d’arbres d’où part un petit bruit qui se mélange avec celui de la rivière haute et des ruisseaux qui mènent l’eau aux champs, font fonction d’orchestre pour jouer la musique de la nature.
Mon tour de reconnaissance fini, je retourne à la chambre ; à mon passage, je jette un coin d’œil sur les salons, et je tombe sur la petite piscine qui est vide en ce moment. Je laisse entendre la phrase que l’air pur de la montagne est important le matin pour le bien qu’il apporte à notre corps. Je tiens à ce que ce monde qui m’accompagne se réveille en bonne humeur pour que la journée débute bien et se passe très bien. Après avoir l’assurance qu’on quitte le lit pour la toilette, je leur laisse le temps de se préparer, et vais prendre un verre de lait chaud dans le petit bar qui est maintenant ouvert. Avant de quitter les employés de l’établissement, en plein nettoyage, on prend des photos souvenirs.
On va tout droit jusqu’à Oulmès où nous prenons notre vrai petit-déjeuner très copieux, tout ce qui y a de la cuisine locale. Qui aime les produits artisanaux visite les petits commerces ouverts pour les touristes ; on marchande avant de procéder à ses petits achats, sachant que l’arnaque, comme par tout, ne manque pas. Le temps passe vite et l’ambiance incite à y demeurer par le fait qu’on y participe. Donc, c’est difficilement pour moi de rappeler qu’on doit poursuivre notre route.
Nous nous lançons tout en admirant ce que nous voyons devant nous sur cette route, avec ses tournants et virages dangereux, jusqu’à Setti Fatma, à 1500 mètre d’altitude, au fond de la vallée qui se termine par une bifurcation. C’est le point de départ pour des randonnées en montagne. Ce lieu magique porte le nom d’une sainte, venue d’Egypte, et qui a son tombeau au pied de la falaise. Nous remarquons aisément l’habitant, plein d’ardeur, dynamique et actif ; il est typiquement marocain, montagnard et berbère ; il tient à exercer pleinement son rôle de gardien des lieux, serviteur des visiteurs. On se rend également compte de la présence massive des derniers estivants, formés surtout des petites gens, venues pour leurs loisirs, en respect de la coutume et les croyances de tous les genres.
Notre premier problème est de trouver un hôtel pour nous installer, et pour dormir la nuit. Cette localité est pleine des petits hôtels non classés, à prendre ou à lasser ; ce qui fait que le choix en est forcément mauvais; dans ces conditions, on a beaucoup de peine à trouver quelque chose de propre. Il est midi passé lorsque que je tombe, par hasard, sur un hôtel neuf et loin du bruit du public ; nous y réservons nos chambres ; ce qu’on appelle couramment des doubles, à deux lits individuels. Il me reste d’aller prier à la mosquée, après quoi on s’installe dans un jardin aménagé en restaurant maure pour se servir à manger, et dans la bonne humeur puisque j’invite tout le monde à ne plus penser à cette complication de logement C’est donc un tagine aux légumes que nous mangeons, tellement nous avons une faim de loup. Comme on le sait, je ne me passe pas du dessert, pendant qu’eux savourent ce repas par du thé à la menthe, très bien fait, parai-il ? Sur ce, nous regagnons nos chambres à l’hôtel pour nous reposer un bon moment.
La sortie à pied, après une petite sieste, est en fait une promenade à travers ce petit bled où l’animation est permanente, même si on est hors de la zone de couverture du réseau, donc coupé du monde, et le portable ne sert plus à rien. On reprend la visite de ce que l’on ne peut appeler des petits bazars. On voit, examine la qualité des produits, discute un peu et garde pour nous tout commentaire ; le dialogue avec les teneurs de ces commerces permet tout de même de comprendre leur mentalité et leur esprit de commerce, mais jamais leur vraie manière d’exercer le commerce. Tout à coup, cédant à la tentation, nous décidons de monter voir les cascades qui sont au nombre de sept ; l’accès à la première nécessite une heure de marche, aller-retour. on contacte le bureau officiel des guides pour être plus sûr. Finalement nous nous adressons à l’association de défense de l’environnement dont l’existence m’étonne et me parait une bonne chose, pour l’endroit. Le guide avec lequel on se met d’accord se prénomme Ali ; il parle parfaitement plusieurs langues, et à première vue, il paraît de bonne famille ; il a l’air gentil et très courtois ce qui nous rassure.
Avant d’entamer l'ascension, c’est une photo à dos de chameau qu’on prend. Grimpant un premier dénivellement, nous dépassons des petites cavernes ou des semblants de grottes servant d’abris de rafraîchissement ; nous suivons un sentier battu, et traversons des petits bois où les vacanciers organisent, en journée, leurs pique-niques. Après une courte marche, on a derrière nous une jolie vue d’ensemble de Setti Fatma ; un paysage où tout se mêle et offre pour l’étranger une représentation réduite du site. Nous poursuivons notre montée, et à chaque endroit rocheux et glissant parce que mouillé, le guide prend la précaution de nous faire stopper pour essuyer nos chaussures. A vrai dire c’est le moment le plus agréable de cette visite ; il est épuisant certes en raison des efforts physiques qu’il nécessite pour atteindre le sommet non visible d’un étage de la falaise, s’élevant comme une muraille, mais il procure une sensation de capacité à accomplir l’impossible : la marche est d’une progression pas facile du tout. Mais, doucement, patiemment et sûrement, petit à petit, on espère y parvenir ; mais il y a des endroits où on a l’air de se bloquer. Le guide nous explique comment gérer le problème ; il pousse les hésitants, et encourage les peureux. On croise les gens qui descendent en leur donnant la priorité de passer, tout en lisant sur leur visage des signe de joie.
Après bien des peines, nous sommes en face de la dernière chute d’eau ; il s’agit de la cascade qui échoue à forte pression sur une dizaine de mètres sous nos yeux, tout à fait au niveau le plus bas du sommet. L’endroit, modestement aménagé pour se tenir debout, retenir son souffle et bien respirer l’air frais et intact de ce lieu culminant, doit être glacial en hiver. La pause à ce niveau permet d’ailleurs au guide Si Ali de fumer tranquillement sa cigarette. Evidemment de notre côté, on fait fonctionner l’objectif pour avoir des photos mémorables. Un instant s’écoule sans nous en apercevoir, et comme pour nous relancer, le guide, offrant une double assistance, assortie d’explications préparatoires du danger qui nous guette, nous invite à passer à l'étape la plus délicate du parcours. En effet, on est au pied d’un obstacle naturel : un caillou grand comme une pièce, qu’il faut escalader, un par un, en alpiniste, que l’ont se tient bien, et c’est le cas de mentionner.
Je passe le premier, en faisant très attention, et en respectant rigoureusement les instructions du guide qui me soutient, me supporte, et me tire vers le haut ; j’avoue que j’ai une peur bleue, mais ma crainte ne m’empêche pas de m’accrocher ; heureusement que je ne tremble pas. C’est une opération qui ne manque pas de risque, et pourtant il est parfaitement possible de construire des marches sous forme de limaçon en creusant le rocher. Pendant que j’évolue, j’entends les cris alarmants des autres ; personne n’applaudit lorsque mon corps se balance au dessus de la plaque qui n’est pas exactement une plate-forme. C’est un emplacement accidentel où, pour s’y mettre, il faut s’asseoir. De ce coin, on voit, à une certaine distance, la seconde chute du bat du sommet. En ce qui concerne les autres, il faut monter plus haut, nous dit le guide, ajoutant qu’il est temps de descendre, avant la tombée de la nuit. Pour ce faire, nous suivons, de l’autre côté de la pente, le chemin tracé par les chèvres, en gravissant, pour aller au pâturage, et en glissant, pour rejoindre le village ; c’est une voie déconseillée en montée pour éviter le mal de genoux.
Donc, la descente, qui a aussi son charme, ne se fait pas aussi facilement que l’on pense ; elle a aussi ses embûches, et le risque de glisser est multiple ; il y a des points où on marche à quatre pattes ; pour le reste une sorte de canne est indispensable afin de garder son équilibre. Enfin, tout en étant en tête du peloton, mais très bien surveillé par le guide, et sentant l’étonnement des autres, je démontre, par de bons gestes, que je n’ai pas de problème particulier ; comme eux, jusqu’à la fin du circuit, j’essaye de ne pas tomber, surtout qu’il commence à faire noir, le risque étant de ne pas distinguer où on met le pied. Les minutes passent, et notre descente approche à sa fin. Durant tout le trajet le guide, tantôt, nous raconte l’histoire de sa vie, parfois, nous propose une randonnée pour la prochaine fois, montrant son dévouement au métier. En bon conseiller, il signale des gravures à voir à l’Ouka, donnant un plan d’orientation. Enfin, nous parvenons à un niveau d’où jaillissent les premières lumières. On se faufile entre arbres et bâtisses jusqu’à une sorte de refuge où si Ali appelle une jeune femme ‘suissette’ qui vit ici depuis un bon moment, et qui a l’air de s’accommoder ; à l’entendre discuter, elle ne semble pas avoir le mal de son pays.
Voilà, l’expérience est formidable ; nous en sommes tous émerveillés ; ce que nous venons de vivre est une aventure ; elle doit rester gravée dans notre mémoire. En tous les cas c’est un bon exercice physique, et un entraînement exceptionnel. Par politesse, nous invitons notre guide à prendre un thé ; ce qu’il accepte volontiers ; ensuite, nous dînons rapidement, et nous nous pressons à aller vite dormir pour récupérer ; je rappelle que pour bien profiter de la journée de demain, il importe de ne pas faire la grâce matinée. Naturellement, je suis le premier à être debout ; je fais ma toilette, ma prière, et je sors dehors ; faute de trouver un café ouvert pour boire un verre de lait chaud, je fais la marche matinale, question d’explorer les parages. Lors de mon inspection, je découvre que l’hôtel voisin a une jolie terrasse où on peut agréablement prendre le petit déjeuner. A mon retour, les autres se lèvent. Je constate qu’on est de bonne humeur ; donc tout va bien. On va prendre un petit déjeuner très copieux. Le guide nous cherche pour nous remettre un papier retraçant les endroits où il y a des gravures. Ce sont, semble-il, des desseins datés de plusieurs siècles, faits par des bergers sur de la roche.
Nous repartons par la même route avec un détour vers la station de ski, une autre étape de ce saut rapide. En arrivant, on s’arrête pour voir ces fameuses gravures pariétales qu’on a de la peine à trouver, si ce n’est le gardien de la barrière qui nous les montre. On va ensuite au club alpin dont la gérante ne me semble pas très accueillante ; même si elle accepte de nous emmener voir l’une des gravures derrière l’établissement qu’elle tient. Faute de temps, nous ne sommes pas montés en haut afin d’admirer de loin la plus grande montagne du Haut Atlas, le djebel Toubkal. Comme c’est déjà midi, nous nous mettons à table en plein air, et nous mangeons un tagine savamment et proprement mijoté par une cafetière du coin.
Nous rebroussons chemin, en mettant notre cap sur Marrakech où on pense faire des achats, et notamment une couverture tissée comme un tapis qui provient du pays berbère. En cour de route, on repère l’artisan indiqué par un commerçant ; avec ses compagnons, il confectionne des lanternes en tôle. on en achète deux à ajouter aux autres d’hier. A Marrakech, je fais part de ma crainte de perdre beaucoup de temps si on doit faire les souks. Après une longue discussion, on opte pour la solution de renoncer à l’achat du tapis et prévoir un autre déplacement à Ifrane via Khémisset où on peut trouver un produit de qualité à un juste prix. Pour calmer le peu nos nerfs, la surprise de nous trouver détente dans un ensemble où les gens viennent se rafraîchir, et manger des galettes très chaudes, puisque cuites sur place. Cela nous fait un grand plaisir et nous remet en forme pour continuer notre route jusqu’à notre point de départ, Sidi Rahal où nous arrivons à une heure convenable, de façon à permettre à tout un chacun de rentrer tranquillement chez lui et se préparer pour attaquer une autre semaine de besogne. Finalement je totalise les frais et détermine la quote-part mise à la charge de chacun. On estime bénéfique ce petit voyage et j’en suis ravi.
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مُساهمة من طرف hakkoum الإثنين 4 أغسطس 2008 - 15:33

merci infiniment cher cousin si belmaamar, vous souhaite la continuité inchallah .
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مُساهمة من طرف محمد بلمعمر الإثنين 4 أغسطس 2008 - 18:12

Pas de quoi! Je vous en prie. Tout l'honneur est pour moi
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