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أهلا وسهلا ومرحبا بكم في رحاب سيدي الشيخ
AL WAADA en 2005
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AL WAADA en 2005
LA WAADA
La date du Moussem qu’organisent annuellement au Maroc LES OULED SID CHEIKH, était décidée par la zawyia, située à 9 km de Aïn Beni Mathar pour les 19 - 20 et 21/08/05. J’ai pris mes dispositions pour y être présent, et c’était mon frère, venu de France en vacances, qui m’y avait conduit dans sa voiture, en compagnie de son fils qui était tout le temps au volant.
On quitta Rabat pour rouler toute la nuit afin d’échapper à la chaleur du jour, et nous arrivions à la zaouïa vers 11 heures le lendemain. A première vue, des signes d’organisation visibles ne trompaient pas ; un service d’ordre prenait les visiteurs en charge ; l’accueil en disait beaucoup, et des comités se partageaient toutes les tâches pour le bon déroulement de cette grande fête spirituelle. A ma demande, j’ai eu l’explication comme quoi la zaouïa se chargeait de nourrir les pèlerins durant cette première journée, et les grandes familles prenaient la relève les deux jours suivants. Déjà, des tentes « Caïdales » se mettaient en place tout autour du Masjid, la mosquée, formant un grand cercle ; on en remarquait deux du genre nomade, toutes noires, celles de la tribune et du poste de commandement. Les gens de tout bord étaient à pied d’oeuvre ; on déchargeait des camions du matériel divers, et le débarquement des chevaux se faisait avec toutes les précautions nécessaires.
Tout à coup, la foule s’arrêta pour la prière solennelle du vendredi. C’était le moment du prêche, la Khotba, qu’on écouta sans bruit, aucun, Je me trouvais à l’intérieur de la mosquée faisant office de zawyia ; un lieu où régnait une chaleur élevée, mais supportable ; dans toutes les rangées, les fidèles faisaient preuve de respect de l’autre et de considération au plan humain. On pria collectivement selon la tradition observée en ce grand jour du monde musulman, moment important pour toute l’assistance. Dès la fin, tous les endroits disponibles se transformaient en salles à manger, avec des groupes formés en cercles de huit à dix personnes ; les discussions revêtaient un caractère aimable dans une atmosphère conviviale. On partageait un repas de couscous, qu’on mangeait à l’aide des cuillères à soupe, jusqu’à rassasier. En effet, ce plat, que mon médecin m’a déconseillé de prendre, semblait être très nourrissant, puisqu’à base de semoule avec certainement, comme ingrédient, du beurre salé très fort et de la viande. Le service était impeccable ; les invités, assoiffés à cause de la température ambiante, avaient suffisamment de sauce pour bien arroser le couscous ; on leur servait de l’eau fraîche qu’ils réclamaient en quantités énormes. Tout de suite après, là où je passais, je remarquais partout les gens allongés dans l’ombre, à même le sol, sur des nattes pour la sieste.
En prenant les premiers contacts, j’ai appris que les personnes que je désirais rencontrer n’étaient pas de la fête ; je renonçais donc à mon intention de soumettre et commenter l’idée de création de la fondation, toujours en stade de réflexion. Cependant, je fis la connaissance d’un jeune chercheur qui préparait sa soutenance de doctorat à propos du Cheikh Sidi Abdelkader, et cela me réjouit, d’autant plus qu’il avait une conférence à donner dans le cadre du programme de la Waada ; à noter que le déroulement minutieux de toute cette cérémonie n’apparaissait nulle part, à croire que c’était fait à la sauvette.
Toujours utile que l’événement avait attiré beaucoup de monde ; bien que quelques gens ne semblaient viser que la gratuité de la bouftance et le bienfait de l’hospitalité, saisis en tant que « Baraka » de la zaouïa. Après salat El Asr, et en raison de la prévision de la montée de la chaleur durant la nuit, on n’avait d’autres solutions que de se sauver, dans le but de revenir le lendemain ; d’autant plus qu’il était difficile de s’abriter en toute sécurité ; les conditions d’hébergement confortables n’étaient d’ailleurs pas assurées. De plus le chergui, ce vent saharien très redoutable, s’annonçait déjà. On quitta donc les lieux, et à la sortie, on voyait que les cavaliers s’entraînaient en répétions pour se préparer de la Fantazia
Le matin du 20 août, qui coïncida avec la fête de la révolution du Roi et du Peuple, nous étions tous les trois revenus sur place mais en taxi à cause de la mauvaise piste qui mène de la route principale à la zaouïa. A l’entrée, chaque visiteur recevait automatiquement le numéro de la tente qui se chargeait de les nourrir ; naturellement, il n’avait pas à se gêner en s’intégrant spontanément au groupe, même s’il n’en connaissait personne. En traversant le campement, j’aperçus Sidi Haj Hakmi à qui je présentai mon frère pour faire connaissance dans le but de se revoir à Paris. Avec lui, on se dirigea directement vers la tente du proche qui nous attendait, en l’occurrence le Cheikh Haj Bensaad. Ce dernier, bien que très occupé à superviser l’opération de nourriture des pèlerins, il nous accueillit chaleureusement ; c’était donc notre hôte ; dès que nous mettions les pieds dans la petite tente réservée aux membres de sa famille, les présentations et les accolades se succédaient à n’en pas finir. Mon frère, son fils et moi-même, nous avions droit à tous les honneurs, et c’était pour moi un moment très agréable. On nous servit déjà, avec du thé à la menthe, du « Rghaïf », ces fameuses crêpes si appréciées au Maroc par les touristes. Je n’en prenais pas, et préférais une marche à pieds pour la reconnaissance des lieux. Ce tour me permit de voir comment la fête se présentait, et mon neveu de m’accompagner. Tout d’abord, je découvris que le patelin n’a rien à envier aux endroits qu’on trouve partout au Maroc dans des enclaves du désert ; des terres arides et caillouteuses l’entouraient ; c’est une oasis très minuscule, avec des champs de culture et notamment des luzernières, limitées par des haies en rosiers et quelques arbres assurant de l’ombre ; dans les ruisseaux, l’eau n’était pas abondante. L’habitat existe et les maisonnettes en pissée en est la preuve ; il y a une école et un dispensaire rural. Concernant l’organisation de la fête, on tomba sur les marchands de fruits et légumes, pour l’occasion, cantonnés dans leurs tentes. Attirés par les tirs en cascades, l’odeur de la poudre et de la poussière, mon neveu et moi, nous nous transformions en spectateurs de la Fantazia, ancrée dans la culture marocaine. Avec les activités spirituelles, cette course de chevaux marquait la célébration de cette manifestation. On releva l’orgueil et la fierté des cavaliers. Mon neveu apprécia et photographia cette représentation de divertissement. C’était beau, sympathique et inoubliable.
Nous revenions à la tente, et après la prière, on nous servit un reps copieux, même si la chaleur me coupa l’appétit, je mangeais à ma faim un peu d’un tagine (plat cuit à l’étouffée) délicieux. Après quoi vient la discussion à tête reposée, alors que le thé, cette boisson nationale, l’accompagnait ; c’était un dialogue mémorable, intéressant et fructueux. J’en ai appris des choses et notamment le fait que mon père était un homme courageux. J’ai donné beaucoup d’importance à la manière de vivre de cette population un peu particulière. On me fit savoir que le gouverneur de la province et sa suite étaient arrivés. C’était donc dans cette ambiance conviviale que prenait fin pour moi cette visite qui m’approcha un peu plus de la communauté dont feu mon père qu’Allah l’ait en sa miséricorde est issu. J’ai regretté de ne pouvoir rester jusqu’à la clôture, et avant de quitter les lieux, on ne manqua pas, dans un petit cercle, d’implorer Allah que nous louons de nous assister, nous guider et nous protéger. Que la baraka de notre cheikh nous accompagne !
La date du Moussem qu’organisent annuellement au Maroc LES OULED SID CHEIKH, était décidée par la zawyia, située à 9 km de Aïn Beni Mathar pour les 19 - 20 et 21/08/05. J’ai pris mes dispositions pour y être présent, et c’était mon frère, venu de France en vacances, qui m’y avait conduit dans sa voiture, en compagnie de son fils qui était tout le temps au volant.
On quitta Rabat pour rouler toute la nuit afin d’échapper à la chaleur du jour, et nous arrivions à la zaouïa vers 11 heures le lendemain. A première vue, des signes d’organisation visibles ne trompaient pas ; un service d’ordre prenait les visiteurs en charge ; l’accueil en disait beaucoup, et des comités se partageaient toutes les tâches pour le bon déroulement de cette grande fête spirituelle. A ma demande, j’ai eu l’explication comme quoi la zaouïa se chargeait de nourrir les pèlerins durant cette première journée, et les grandes familles prenaient la relève les deux jours suivants. Déjà, des tentes « Caïdales » se mettaient en place tout autour du Masjid, la mosquée, formant un grand cercle ; on en remarquait deux du genre nomade, toutes noires, celles de la tribune et du poste de commandement. Les gens de tout bord étaient à pied d’oeuvre ; on déchargeait des camions du matériel divers, et le débarquement des chevaux se faisait avec toutes les précautions nécessaires.
Tout à coup, la foule s’arrêta pour la prière solennelle du vendredi. C’était le moment du prêche, la Khotba, qu’on écouta sans bruit, aucun, Je me trouvais à l’intérieur de la mosquée faisant office de zawyia ; un lieu où régnait une chaleur élevée, mais supportable ; dans toutes les rangées, les fidèles faisaient preuve de respect de l’autre et de considération au plan humain. On pria collectivement selon la tradition observée en ce grand jour du monde musulman, moment important pour toute l’assistance. Dès la fin, tous les endroits disponibles se transformaient en salles à manger, avec des groupes formés en cercles de huit à dix personnes ; les discussions revêtaient un caractère aimable dans une atmosphère conviviale. On partageait un repas de couscous, qu’on mangeait à l’aide des cuillères à soupe, jusqu’à rassasier. En effet, ce plat, que mon médecin m’a déconseillé de prendre, semblait être très nourrissant, puisqu’à base de semoule avec certainement, comme ingrédient, du beurre salé très fort et de la viande. Le service était impeccable ; les invités, assoiffés à cause de la température ambiante, avaient suffisamment de sauce pour bien arroser le couscous ; on leur servait de l’eau fraîche qu’ils réclamaient en quantités énormes. Tout de suite après, là où je passais, je remarquais partout les gens allongés dans l’ombre, à même le sol, sur des nattes pour la sieste.
En prenant les premiers contacts, j’ai appris que les personnes que je désirais rencontrer n’étaient pas de la fête ; je renonçais donc à mon intention de soumettre et commenter l’idée de création de la fondation, toujours en stade de réflexion. Cependant, je fis la connaissance d’un jeune chercheur qui préparait sa soutenance de doctorat à propos du Cheikh Sidi Abdelkader, et cela me réjouit, d’autant plus qu’il avait une conférence à donner dans le cadre du programme de la Waada ; à noter que le déroulement minutieux de toute cette cérémonie n’apparaissait nulle part, à croire que c’était fait à la sauvette.
Toujours utile que l’événement avait attiré beaucoup de monde ; bien que quelques gens ne semblaient viser que la gratuité de la bouftance et le bienfait de l’hospitalité, saisis en tant que « Baraka » de la zaouïa. Après salat El Asr, et en raison de la prévision de la montée de la chaleur durant la nuit, on n’avait d’autres solutions que de se sauver, dans le but de revenir le lendemain ; d’autant plus qu’il était difficile de s’abriter en toute sécurité ; les conditions d’hébergement confortables n’étaient d’ailleurs pas assurées. De plus le chergui, ce vent saharien très redoutable, s’annonçait déjà. On quitta donc les lieux, et à la sortie, on voyait que les cavaliers s’entraînaient en répétions pour se préparer de la Fantazia
Le matin du 20 août, qui coïncida avec la fête de la révolution du Roi et du Peuple, nous étions tous les trois revenus sur place mais en taxi à cause de la mauvaise piste qui mène de la route principale à la zaouïa. A l’entrée, chaque visiteur recevait automatiquement le numéro de la tente qui se chargeait de les nourrir ; naturellement, il n’avait pas à se gêner en s’intégrant spontanément au groupe, même s’il n’en connaissait personne. En traversant le campement, j’aperçus Sidi Haj Hakmi à qui je présentai mon frère pour faire connaissance dans le but de se revoir à Paris. Avec lui, on se dirigea directement vers la tente du proche qui nous attendait, en l’occurrence le Cheikh Haj Bensaad. Ce dernier, bien que très occupé à superviser l’opération de nourriture des pèlerins, il nous accueillit chaleureusement ; c’était donc notre hôte ; dès que nous mettions les pieds dans la petite tente réservée aux membres de sa famille, les présentations et les accolades se succédaient à n’en pas finir. Mon frère, son fils et moi-même, nous avions droit à tous les honneurs, et c’était pour moi un moment très agréable. On nous servit déjà, avec du thé à la menthe, du « Rghaïf », ces fameuses crêpes si appréciées au Maroc par les touristes. Je n’en prenais pas, et préférais une marche à pieds pour la reconnaissance des lieux. Ce tour me permit de voir comment la fête se présentait, et mon neveu de m’accompagner. Tout d’abord, je découvris que le patelin n’a rien à envier aux endroits qu’on trouve partout au Maroc dans des enclaves du désert ; des terres arides et caillouteuses l’entouraient ; c’est une oasis très minuscule, avec des champs de culture et notamment des luzernières, limitées par des haies en rosiers et quelques arbres assurant de l’ombre ; dans les ruisseaux, l’eau n’était pas abondante. L’habitat existe et les maisonnettes en pissée en est la preuve ; il y a une école et un dispensaire rural. Concernant l’organisation de la fête, on tomba sur les marchands de fruits et légumes, pour l’occasion, cantonnés dans leurs tentes. Attirés par les tirs en cascades, l’odeur de la poudre et de la poussière, mon neveu et moi, nous nous transformions en spectateurs de la Fantazia, ancrée dans la culture marocaine. Avec les activités spirituelles, cette course de chevaux marquait la célébration de cette manifestation. On releva l’orgueil et la fierté des cavaliers. Mon neveu apprécia et photographia cette représentation de divertissement. C’était beau, sympathique et inoubliable.
Nous revenions à la tente, et après la prière, on nous servit un reps copieux, même si la chaleur me coupa l’appétit, je mangeais à ma faim un peu d’un tagine (plat cuit à l’étouffée) délicieux. Après quoi vient la discussion à tête reposée, alors que le thé, cette boisson nationale, l’accompagnait ; c’était un dialogue mémorable, intéressant et fructueux. J’en ai appris des choses et notamment le fait que mon père était un homme courageux. J’ai donné beaucoup d’importance à la manière de vivre de cette population un peu particulière. On me fit savoir que le gouverneur de la province et sa suite étaient arrivés. C’était donc dans cette ambiance conviviale que prenait fin pour moi cette visite qui m’approcha un peu plus de la communauté dont feu mon père qu’Allah l’ait en sa miséricorde est issu. J’ai regretté de ne pouvoir rester jusqu’à la clôture, et avant de quitter les lieux, on ne manqua pas, dans un petit cercle, d’implorer Allah que nous louons de nous assister, nous guider et nous protéger. Que la baraka de notre cheikh nous accompagne !
محمد بلمعمر- مستشار المنتدى
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نقاط : 7581
تاريخ التسجيل : 25/05/2008
رد: AL WAADA en 2005
أخي " بلمعمر" ، رغم عدم رسوخ قدمي في اللغتيْن الفرنسية والأنجليزية أصارحُك :إن لغتك جميلةٌ ، متماسكة ٌ، دالة ُعلى تمرّس واضح على الكتابة بلغة موليير .. فمن تعلم لغة قوم أمِن شرّهم .. واعتمادك في سرد ما عاينتَ بتلك العبارات الآسرة للذهن ، الآخذة بيدِه إلى حيث تبتغي ، تعكس في وجهها الآخر أن أدب الرحلات يستهويك كثيرا .. فليتك تتحفنا في كل مرة برحلة قلمية من هذا القبيل ، نعاين من خلالها ما لم تأذن لنا الذات الإلهية بمشاهدته عيانا ،، فقدرتك على الوصف ، تجعل الواحد منا يحيى الحدث ،، و الوعدة التي أتيت على وصفها قد عشناها مما نبست به شـفـتاَ ألفاظِك وعباراتِـك .. فالأذن ــ حقيقة ـ تعشق قبل العين أحيانا .. مع الشكر على ما تبذل من جهد في سبيل إيصال الموجز و المفصّل مما يعتمل في قرارتك ، واللهَ أسأل لكم التوفيق .. و إنما الأعمال بالنيات ، كما وردَ على الحبيب المصطفى . أخوكم / الشيخ قدور بن علية .
CKB- عضو نشيط
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الموقع : الأبيض سيدي الشيخ - الجزائر -
نقاط : 6100
تاريخ التسجيل : 17/05/2008
السلام عليكم
بسم الله الرحمن الرحيم
الحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وصحبه
السلام عليكم سامحوني بكلمة قصيرة لسيدي الشيخ قدور بن علية ، إن الأستاذ محمد بلمعمر تعرفت عليه في الزاوية الشيخية بمدينة وجدة صراحة تأثرت بتواضعه وأخلاقة العالية وسعة ثقافته،
فالله أسأل أن يحفظه لنا ويلاقينا به في ساعات الخير إن شاء الله
تحياتي
فقير بوشيخي- عضو مميز
- عدد الرسائل : 1413
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نقاط : 7337
تاريخ التسجيل : 29/04/2008
رد: AL WAADA en 2005
أخي فقير بوشيخي ، سلام المولى عليكم ، وبعد .. تلكم صفة من صفات الذاكرين الله كثيرا ، ولكثرة استحضارهم للذات الإلهية ، ترى أعينهم تفيض من الدّمع ، وتراهم أكثر تواضعا ، يحسنون التعامل مع خلق الله ،، ومن تواضع لله رفعه ،، وشكرا على المعلومة ،، والحمد لله أن قيض لنا هذه الأداة للتواصل فيما بيننا ، " فما شهدنا إلا بما عَلمنا ، وما كنا للغيب حافظين " ، إن الذكر الحكيم يستهويني ، لذلك تراني أحب كل مُستشهدٍ به ، حاملٍ له في صدره أو متذوق لحلاوته وبلاغته الأخاذة ، وسَاعٍ إلى الالتزام به قدر الاستطاعة ، ولو من قبيل .. اتقوا الله ما استطعتم " .. أخوكم/ الشيخ قدور بن علية .
عدل سابقا من قبل CKB في الإثنين 23 يونيو 2008 - 2:34 عدل 1 مرات
CKB- عضو نشيط
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الموقع : الأبيض سيدي الشيخ - الجزائر -
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تاريخ التسجيل : 17/05/2008
رد: AL WAADA en 2005
بسم الله
انتظرت أيام قبل أن أرفع رسالة شكر هذه إلى الإخوان و أبناء العمومة المتدخلين بتعاليقهم أو رسائلهم الرقيقة التي أتلجت صدري و الحمد لله. و ها أنا أعبر عن سروري لمعرفة الشيخ قدور بن علية الذي تضوق أسلوبي و فهم توجهي مشكورا مع تحياتي لكل من تفظل لقرأة ما كتبته بكل تواضع على هذا المنتدى المبارك.
انتظرت أيام قبل أن أرفع رسالة شكر هذه إلى الإخوان و أبناء العمومة المتدخلين بتعاليقهم أو رسائلهم الرقيقة التي أتلجت صدري و الحمد لله. و ها أنا أعبر عن سروري لمعرفة الشيخ قدور بن علية الذي تضوق أسلوبي و فهم توجهي مشكورا مع تحياتي لكل من تفظل لقرأة ما كتبته بكل تواضع على هذا المنتدى المبارك.
محمد بلمعمر- مستشار المنتدى
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تاريخ التسجيل : 25/05/2008
رد: AL WAADA en 2005
بسم الله الرحمان الرحيم
تحية للاخ والاب بلمعمر نرجو من المولى عز وجل ان تكون في صحة وعافية :
نرجو منكم سيدي إفادتنا بكل ما تعرفونه عن الوالي الصالح سيدي طيفور مدفون بانواحي مدينة الاصنام الشلف حاليا وجزاكم الله كل خير .
تحية للاخ والاب بلمعمر نرجو من المولى عز وجل ان تكون في صحة وعافية :
نرجو منكم سيدي إفادتنا بكل ما تعرفونه عن الوالي الصالح سيدي طيفور مدفون بانواحي مدينة الاصنام الشلف حاليا وجزاكم الله كل خير .
عبد الرشيد- عضو جديد
- عدد الرسائل : 2
نقاط : 4670
تاريخ التسجيل : 09/07/2011
رد: AL WAADA en 2005
هو سيدي طيفور بن محمد بن شروان بن مروان بن سالم بن مسلم بن علي بن محمد بن أبي زيد حسب علمي و لا أظن أن له علاقة بالبوبكريين
محمد بلمعمر- مستشار المنتدى
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تاريخ التسجيل : 25/05/2008
رد: AL WAADA en 2005
CKB كتب:أخي فقير بوشيخي ، سلام المولى عليكم ، وبعد .. تلكم صفة من صفات الذاكرين الله كثيرا ، ولكثرة استحضارهم للذات الإلهية ، ترى أعينهم تفيض من الدّمع ، وتراهم أكثر تواضعا ، يحسنون التعامل مع خلق الله ،، ومن تواضع لله رفعه ،، وشكرا على المعلومة ،، والحمد لله أن قيض لنا هذه الأداة للتواصل فيما بيننا ، " فما شهدنا إلا بما عَلمنا ، وما كنا للغيب حافظين " ، إن الذكر الحكيم يستهويني ، لذلك تراني أحب كل مُستشهدٍ به ، حاملٍ له في صدره أو متذوق لحلاوته وبلاغته الأخاذة ، وسَاعٍ إلى الالتزام به قدر الاستطاعة ، ولو من قبيل .. اتقوا الله ما استطعتم " .. أخوكم/ الشيخ قدور بن علية.
محمد بلمعمر- مستشار المنتدى
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